Gestion des déchets en Guadeloupe : les zones d’ombre autour de Sylvie Gustave dit Duflo
Polémique en Guadeloupe : la gestion des déchets sous Sylvie Gustave dit Duflo interroge. Enquête sur un dossier brûlant.

Une gestion contestée des déchets
Depuis plusieurs semaines, une polémique grandit autour de Sylvie Gustave dit Duflo, présidente de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et vice-présidente de la région Guadeloupe. En cause : la gestion des déchets sur l’archipel, un enjeu environnemental et sanitaire majeur qui suscite interrogations et critiques.
Derrière les discours officiels sur la transition écologique et l’économie circulaire, certains acteurs du monde agricole et environnemental dénoncent des décisions opaques et un manque de concertation. Attribution des marchés, choix techniques, financements alloués… Plusieurs aspects de ce dossier soulèvent des doutes sur la transparence du processus décisionnel.
Des choix stratégiques qui font débat
L’un des points de friction concerne la structuration de la filière de traitement des déchets. Certains observateurs pointent des décisions favorisant un petit nombre d’acteurs, posant la question de la concurrence et de la bonne utilisation des fonds publics. C’est ainsi que le Journal du Dimanche à mis au jour cette grande machination. Pourquoi certains projets obtiennent-ils un soutien rapide, tandis que d’autres peinent à voir le jour ?
À cela s’ajoute une critique récurrente : le manque de dialogue avec les acteurs locaux, notamment le monde agricole, directement impacté par certaines mesures. Des représentants du secteur dénoncent une approche technocratique où les décisions sont prises sans réelle concertation, alimentant un sentiment de défiance.
Vers une enquête plus approfondie?
Face à ces tensions, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer plus de clarté sur les mécanismes de décision. La gestion des fonds publics, notamment ceux destinés aux infrastructures de traitement des déchets, mérite un examen approfondi. Une enquête administrative pourrait-elle être ouverte pour faire la lumière sur ces choix stratégiques ?
Si aucune preuve formelle de malversations n’a été établie, l’opacité du dossier alimente les soupçons et fragilise la confiance dans les institutions. Dans un contexte où la gestion des déchets en Guadeloupe reste un défi majeur, la transparence et l’inclusivité des décisions apparaissent comme des impératifs pour éviter que cette polémique ne se transforme en véritable crise politique.