Trêve à Gaza : le Hamas libère trois nouveaux otages israéliens
Le 15 février 2025, le Hamas a libéré trois otages israéliens dans le cadre d’un fragile cessez-le-feu. Cette libération survient après des menaces de Donald Trump, tandis que des négociations cruciales pour la deuxième phase de l’accord de trêve restent incertaines.

Le 15 février 2025, le Hamas a libéré trois otages israéliens qui étaient retenus depuis l'attaque du 7 octobre 2023. Ces otages, Sacha Troufanov (Russo-Israélien), Yaïr Horn (Israélo-Argentin) et Sagui Dekel-Chen (Israélo-Américain), ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge après avoir été exhibés sur scène par leurs ravisseurs. Les otages ont été contraints de s’adresser à la foule avant leur transfert. Cette libération s'inscrit dans le cadre d'un fragile cessez-le-feu en cours, qui a failli s'effondrer en début de semaine.
Réponse aux menaces de Donald Trump
Cette libération intervient après que le président américain Donald Trump a menacé le Hamas de conséquences sévères si tous les otages israéliens n'étaient pas libérés d'ici samedi. Le ministre de la Défense israélien a également évoqué un retour à la guerre si le Hamas ne respectait pas ses engagements. En réponse, le Hamas a accusé Israël de ne pas respecter le cessez-le-feu et a menacé de reporter la prochaine libération d'otages prévue, qualifiant les menaces de Trump de "sans valeur" et affirmant qu'elles "compliquent les choses".
Cette situation souligne la complexité des négociations en cours et les tensions croissantes entre les parties impliquées.
Un échange sous haute tension et un avenir incertain
L'accord de trêve prévoit la libération de plus de 300 prisonniers palestiniens, dont Ahmed Barghouti, un proche collaborateur du leader politique Marwan Barghouti. En contrepartie, trois otages israéliens ont retrouvé la liberté, mais la situation reste instable. Les négociations pour la deuxième phase de l'accord, visant à libérer tous les otages restants, sont cruciales. Si un nouvel accord n’est pas trouvé, la guerre pourrait reprendre et mettre en péril l’ensemble du processus de trêve.
La pression reste forte sur les deux camps pour parvenir à une solution durable, notamment pour les 73 otages israéliens restants, dont près de la moitié seraient déjà morts, selon l’armée israélienne.